top of page
Conte & musique

Résistances 1. Marc 1917

Écrit et interprété par François GODARD
Création musicale et interprétation par L'Inquiétant Suspendu : Pascale BERTHOMIER violoncelle, banjo, percussions, jouets, voix & Xavier VOCHELLE guitare électrique, percussions, jouets, claviers mandoline, programmation, voix

Résistances 1. Marc 1917

Résister par l’art. Résister en opposant une chanson à la stupidité de mourir pour rien.
Au commencement est la colère : la mort injuste et insensée de celui qu'on a toujours connu bouillonnant. Qu'on a connu perpétuellement bavard, empli d'amour et de musique, créatif comme disent ceux qui calculent déjà le prix du Monument aux morts. Et cette envie impérative de l'accompagner, de ne pas le laisser seul face au vide, et pour ça, utiliser le seul outil à la hauteur de l'enjeu : une chanson… Au commencement de Résistances, il y a cette tragédie antique, ce hurlement punk et dérisoire : non, nous ne dénoncerons pas celui qui donne forme d'art à notre colère. Et nous ne l'oublierons pas non plus. 
Aujourd'hui, Marc est mort… Pour le petit garçon qui joue dans la cour, et dont Marc est le héros, c'est le début du combat : impossible de laisser Marc
mourir seul et pour rien, il faut agrandir le cadre, il faut raconter une histoire… C'est ainsi, dans la colère et l'envie de vivre, qu'on glisse en 1917, auprès d'un autre Marc, jeune poilu imaginaire, résistant par hasard ou par amitié. La mort d’un camarade de combat lui fait détourner une valse parisienne connue de tous pour en faire la Chanson de Craonne, et l’insupportable condamnation d’un autre le fait basculer dans une lutte imprévue : il passera la nuit à parler, à chanter au milieu des tranchées, jusqu’à ce que plus personne ne puisse ignorer la Chanson et la révolte qu’elle porte. 

J’irai demain, quand il n’y aura plus personne
Devant le monument, cadeau des assassins
J’irai chanter pour lui la Chanson de Craonne
Pour que vive la mémoire et l’orgueil des mutins. 

Alors, conte ou chanson ? Anecdote personnelle ou épopée universelle ? Dansant, pied léger, sur le fil de la tragédie, François Godard transforme l'Histoire en histoires, le banal héroïsme s'incarne, prend vie dans une humanité bouillonnante et avide de mots, avide de parole et de mémoire. La musique et la chanson, très présentes puisqu'elles sont
au coeur du sujet, insufflent tendresse et dérision mais aussi un rythme implacable, et donnent toute sa dimension épique à cette quête éperdue de vie.

Dès :

12 ans

Durée :

55 minutes

Précision :

création

Version plateau pour salle équipée
Version moyenne avec seulement un sonorisateur
Version légère à 3 artistes seuls
Sonorisation indispensable (peut être fournie par la Cie).
Disponible également en groupé, voire en intégrale.

bottom of page